
Refuser de pratiquer un acte : la protection du patient avant tout
Pourquoi un chirurgien peut refuser une intervention ?
Un chirurgien plasticien est avant tout un professionnel de santé dont le rôle est d’accompagner, de conseiller et d’aider son patient. Plus que le droit, il a le devoir de refuser de pratiquer un acte si celui-ci semble inadapté ou injustifié.
Le chirurgien esthétique peut refuser de pratiquer un acte dans certaines situations
Lors de la première consultation, le chirurgien esthétique prend connaissance des motivations du patient, des résultats qu’il attend et des spécificités de sa situation. Bien que cela ne soit pas très fréquent, il arrive que le motif de consultation, l’examen médical ou le discours du patient pousse le médecin à refuser de pratiquer l’intervention envisagée.
Les raisons qui peuvent être à l’origine d’un refus
Plusieurs motifs peuvent entraîner le refus de pratiquer un acte de chirurgie esthétique :
- La chirurgie ne peut pas être réalisée pour des raisons de santé.
- Le résultat attendu par le patient est impossible à obtenir, inadapté à sa morphologie ou dangereux.
- Les contraintes liées à la chirurgie (résultats, technique opératoire, prise en charge post-opératoire) ne sont pas acceptées par le patient.
- La demande du patient résulte d’un trouble psychique plus complexe.
Orienter un patient vers un autre professionnel de santé lorsque c’est nécessaire
Quand le refus de pratiquer un acte est dû à un trouble d’ordre psychique, il est important d’orienter le patient vers un professionnel capable de le prendre en charge.

Certaines demandes révèlent un rapport pathologique à l'image de soi. Lorsque sa perception de lui-même semble en décalage avec la réalité, j'invite le patient à consulter un professionnel capable d'échanger avec lui sur ce point.


Certaines demandes révèlent un rapport pathologique à l'image de soi. Lorsque sa perception de lui-même semble en décalage avec la réalité, j'invite le patient à consulter un professionnel capable d'échanger avec lui sur ce point.

Travailler sur le rapport au corps en fonction du patient
Dans une société basée sur l’image, le rapport au corps est devenu de plus en plus compliqué. Si, pour certaines personnes, le désir de chirurgie est motivé par des complexes, pour d’autres le problème est d’ordre psychique. Il existe un trouble nommé dysmorphophobie qui modifie la perception que l’on a de son propre corps. Il s’agit d’un symptôme caractéristique de certaines psychoses.
Faire la part des choses entre complexes, fantasmes et troubles psychiques
Le Dr Gounot s’attache à comprendre ce qui motive réellement la demande de son patient avant d’être amené à refuser de pratiquer un acte :
- Simples complexes
- Envie de changer complètement d’image
- Perception déformée de son schéma corporel
RÉSULTATS OBTENUS
La prise en compte des demandes, des attentes et des motivations d’un patient permet d’affiner le projet esthétique de façon à réduire le mal-être lié à l’image de soi.
Un exemple d’intervention :
Avant/après : aller vers un mieux-être, quelle que soit la façon d’y parvenir
Refuser de pratiquer un acte, ce n’est pas laisser tomber un patient. Au contraire, c’est lui montrer une nouvelle voie pour régler ses problèmes.

Un patient qui arrive avec un mal-être doit repartir avec des réponses à ses questions. Si je ne peux pas l'aider avec la chirurgie esthétique, je lui donne des pistes pour répondre à ses besoins autrement.


Un patient qui arrive avec un mal-être doit repartir avec des réponses à ses questions. Si je ne peux pas l'aider avec la chirurgie esthétique, je lui donne des pistes pour répondre à ses besoins autrement.

Prendre le temps de la réflexion peut changer les choses
En refusant de pratiquer un acte dans l’immédiat, le chirurgien plasticien ne ferme pas forcément la porte à une prise en charge dans le futur. Parfois, il faut simplement un délai de réflexion pour affiner son projet.
Refuser de pratiquer un acte de chirurgie esthétique en résumé
Le refus de pratiquer un acte de chirurgie esthétique a toujours pour but de protéger le patient :
- Pour éviter des complications graves en période post-opératoire.
- Pour qu’il ne soit pas déçu par un résultat qui ne correspond pas à ses attentes.
- Pour l’inviter à prendre soin de sa santé psychique avant de traiter inutilement ses complexes.
L’avis du Dr Gounot
La chirurgie esthétique ne doit pas être prise à la légère. C’est pourquoi toute demande doit être étudiée très sérieusement et refusée, ou au moins reconsidérée, si elle n’est pas justifiée. Pour prendre le temps de la réflexion, le Dr Gounot propose des ateliers de coaching esthétique.

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